Sculptures en papier par Ayumi Shibata
Rédigé par NK2 - 07 mars 2022
Art - Mots clés : sculpture, papier, ombre, lumière
L’artiste japonaise Ayumi Shibata, née à Yokohama, est spécialisée dans le Kami signifiant en Japonais: papier, esprit, divinité ou dieu. Pour comprendre sa vision. les kami résident dans la nature et se déplacent librement au-delà du temps, de l'univers et des lieux. Ils apparaissent lors d'événements, dans nos maisons et nos corps. Ces esprits habitent également le papier. Dans la religion Shintoïste, le papier blanc est considéré comme matériau sacré...
Elle conçoit des paysages complexes en utilisant et en empilant de nombreuses couches de papier blanc dont certaines de ses sculptures sont miniatures, tandis que d’autres sont des installations immersives, et toutes animées par des jeux d’ombres et de lumières, créant ainsi du mouvement à travers ses pièces.
Ses œuvres présentent des dômes architecturaux, des forêts ressemblant à des grottes et des soleils tourbillonnants planant au-dessus de villes remplies d’arbres.
Ces lieux pittoresques ne sont pas basés sur un lieu particulier mais sur ce à quoi l’artiste espère et croit que l’avenir de la planète pourrait ressembler.
Dans l'un de ses projets à grande échelle, intitulée Inochino-uta, Poésie de la vie, il est composé de 108 morceaux de papier reliés par des ficelles et suspendus au plafond.
Des créations féeriques de villes de papier et de paysages miniatures, qui ont une profondeur et un relief vraiment inouis. Les paysages éthérés de Shibata envisagent un monde dans lequel les humains et les formes naturelles coexistent, et elle décrit ses pièces comme ayant un élément Yin et Yang.
Le papier représentant le Yin, le matériau et la façon dont les œuvres émettent des ombres est en corrélation avec le Yang, le monde invisible. La lumière représente l'esprit et la vie, le soleil se lèvant il insuffle la vie au monde. Les créations de Shibata sont un lieu d'observation du monde matériel et du monde visible.
Dans cet art elle utilise la méthode traditionnelle du papier découpé japonais pour attirer l'attention sur la relation délicate que nous, les humains, entretenons avec l'environnement. Shibata a commencé à construire ces sculptures lorsqu'elle vivait à New York. En se rendant dans une église pour y méditer et échapper au bruit de la ville, elle a eu le déclic pour son amour du travail avec le papier, en observant le rendu de la lumière colorée inonder le sol à travers les vitraux.
En voir plus de ses créations sur son Instagram...
Mes sources... via colossal...
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